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La réalité historique de l'esclavage - Ressources en ligne
Au XVIIIe siècle, le commerce colonial connaît un essor considérable. La culture de la canne à sucre, implantée dans les Caraïbes, nécessite de plus en plus de main-d’œuvre et le recours aux esclaves est systématisé. Les Antilles deviennent une des destinations majeures de la traite négrière, deux siècles après les premiers transports d’esclaves africains vers l’Amérique espagnole et portugaise. La traite et l’exercice de l’esclavage sont alors encadrés juridiquement par le Code noir, sous l’autorité du roi.
François-Nicolas Chiffart, Esclave brisant ses chaînes, gravure 1865
La BnF donne accès à de nombreux documents et ressources sur les différents aspects de l’histoire de l’esclavage.
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Gallica
Le Code noir, rédigé en 1724 pour donner un cadre juridique à l’exercice de l’esclavage dans les Antilles, fait de l’esclave un être « meuble » susceptible d’être acquis par un maître au même titre qu’un bien. Cette réglementation, conçue aussi pour limiter les droits des maîtres, donne, en fait, lieu à tous les abus.
Une déclaration signée du roi Louis XV en 1717 fixe les prix en matière de traite des esclaves. Le roi « ordonne que trois négrillons ne seront payez que sur le pied de deux nègres, et deux négrittes pour un nègre ».
Une ordonnance de 1736 du roi Louis XV interdit aux propriétaires d’esclaves des colonies françaises d’Amérique d’affranchir leurs esclaves sans permission du roi ou de ses représentants.
L’esclavage et la traite au XVIIIe siècle, Réseau Canopé,1965. Ce film de la télévision scolaire expose le fonctionnement du commerce triangulaire et de l’esclavage, de leurs causes à l’abolition. La traite et l’esclavage sont présentés dans le cadre de l’empire colonial français.
Un aperçu de l’histoire des relations franco-brésiliennes, à la lumière du site France-Brésil. Ce billet revient notamment sur les conflits liés à la colonisation qui ont marqué l’histoire du Brésil ainsi que sur les combats pour l’abolition de l’esclavage.
Dans une série d’articles de reportage parus en mai-juin 1930 dans Le Matin, Joseph Kessel dénonce la survivance de l’esclavage entre la corne de l’Afrique et l’Arabie.
