Depuis 2008, le cycle « Un texte, un mathématicien » permet à un large public de découvrir les mathématiques contemporaines. À chaque séance, le conférencier part d’un texte récent ou ancien – de Buffon à Moser, en passant par Poincaré ou Turing – pour présenter des recherches mathématiques en cours. Cette séance s’intéresse au traité de Géométrie du hasard de Pascal.
Considérons un jeu d’argent qui se joue en plusieurs manches gagnantes. Pour telle ou telle raison, les joueurs s’interrompent avant le dénouement de leur partie. Comment doivent-ils se partager leurs mises initiales de façon équitable, en fonction du résultat des manches déjà jouées ? C’est la résolution de ce « problème des partis » par Pascal et Fermat lors de l’été 1654, dans une correspondance devenue célèbre, qui est vue traditionnellement comme l’acte de naissance de la théorie des probabilités, un domaine des mathématiques singulier et audacieux qui se propose de quantifier l’incertain. Pascal en avait perçu toute la portée scientifique et philosophique, lui qui se proposait d’en tirer un ambitieux traité Géométrie du hasard. Pourquoi ce problème particulier dépasse-t-il conceptuellement les questions de jeux de dés discutées jusqu’alors, et peut-il projeter d’intéressants reflets dans l’œil de l’observateur moderne ?
Depuis 2008, le cycle « Un texte, un mathématicien » permet à un large public de découvrir les mathématiques contemporaines. À chaque séance, le conférencier part d’un texte récent ou ancien – de Buffon à Moser, en passant par Poincaré ou Turing – pour présenter des recherches mathématiques en cours. Cette séance s’intéresse au traité de Géométrie du hasard de Pascal.
Considérons un jeu d’argent qui se joue en plusieurs manches gagnantes. Pour telle ou telle raison, les joueurs s’interrompent avant le dénouement de leur partie. Comment doivent-ils se partager leurs mises initiales de façon équitable, en fonction du résultat des manches déjà jouées ? C’est la résolution de ce « problème des partis » par Pascal et Fermat lors de l’été 1654, dans une correspondance devenue célèbre, qui est vue traditionnellement comme l’acte de naissance de la théorie des probabilités, un domaine des mathématiques singulier et audacieux qui se propose de quantifier l’incertain. Pascal en avait perçu toute la portée scientifique et philosophique, lui qui se proposait d’en tirer un ambitieux traité Géométrie du hasard. Pourquoi ce problème particulier dépasse-t-il conceptuellement les questions de jeux de dés discutées jusqu’alors, et peut-il projeter d’intéressants reflets dans l’œil de l’observateur moderne ?
Cycle de conférences organisé par la BnF et la Société Mathématique de France.