La deuxième saison du cycle « Débats au cœur de la science » explore les multiples facettes de l’intelligence à travers six rendez-vous avec des experts issus de différentes disciplines scientifiques. Ce deuxième débat porte sur les enjeux sociaux et éthiques que fait émerger le développement de l’intelligence artificielle.
Il est aujourd’hui acquis que les végétaux sont doués de sensibilité, mais peut-on aller jusqu’à leur attribuer une forme d’intelligence ? Les scientifiques se sont emparés de cette question, qui ébranle notre représentation du vivant. L’intelligence ne se résume pas à la capacité de raisonner, elle peut s’analyser en termes de communication, de mémoire, d’apprentissage… – des facultés dont les plantes semblent disposer, ainsi que le montrent des recherches récentes. Peut-on pour autant parler de cognition végétale ? Deux biologistes et un philosophe apporteront des éléments de réponse.
Rencontre animée par Caroline Lachowsky, journaliste scientifique à RFI.
Biographies
Catherine Lenne
Docteure en physiologie végétale, enseignante à l’université Clermont-Auvergne, Catherine Lenne est chercheuse au laboratoire de « Physique et physiologie intégratives de l’arbre en environnement fluctuant » où elle étudie la sensibilité et les réponses des arbres face aux stimulations mécaniques. Très impliquée dans la diffusion de la culture scientifique auprès du grand public, elle a notamment publié aux éditions Belin Dans la peau d’une plante (2014) et Dans la peau d’un arbre (2021).
Jacques Tassin
Chercheur en écologie végétale mais également écrivain et fin connaisseur de l’œuvre de Maurice Genevoix, Jacques Tassin plaide pour une « écologie du désir », qui permettrait aux êtres humains de retrouver les liens vitaux qui les unissent aux plantes et aux arbres. Il a écrit de nombreux ouvrages, parmi lesquels Penser comme un arbre (Odile Jacob, 2018), Pour une écologie du sensible (2020), Maurice Genevoix l’écologiste (2020) et dernièrement, Je crois aux arbres (2021).
Quentin Hiernaux
Philosophe, Quentin Hiernaux enseigne à l’université libre de Bruxelles, où il a soutenu une thèse sur la notion d’individualité dans le monde végétal. Ses travaux concernent le statut de la plante à travers l’histoire de la philosophie et dans l’éthique de l’environnement. Il interroge en particulier la notion d’intelligence végétale dans un ouvrage intitulé Du comportement végétal à l’intelligence des plantes ? (Quae, 2020). On lui doit également une anthologie de textes anciens et modernes réunis sous le titre Philosophie du végétal : botanique, épistémologie, ontologie (Vrin, 2021).
Enseignante-chercheuse en physiologie végétale, maître de conférences à l’université Clermont-Auvergne de Clermont-Ferrand
Jacques Tassin
Biologiste, chercheur en écologie végétale au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad)
Quentin Hiernaux
Philosophe des sciences, chargé de recherche au Fonds de la recherche scientifique (FRS-FNRS) en Belgique et enseignant à l’université libre de Bruxelles
La deuxième saison du cycle « Débats au cœur de la science » explore les multiples facettes de l’intelligence à travers six rendez-vous avec des experts issus de différentes disciplines scientifiques. Ce deuxième débat porte sur les enjeux sociaux et éthiques que fait émerger le développement de l’intelligence artificielle.
Il est aujourd’hui acquis que les végétaux sont doués de sensibilité, mais peut-on aller jusqu’à leur attribuer une forme d’intelligence ? Les scientifiques se sont emparés de cette question, qui ébranle notre représentation du vivant. L’intelligence ne se résume pas à la capacité de raisonner, elle peut s’analyser en termes de communication, de mémoire, d’apprentissage… – des facultés dont les plantes semblent disposer, ainsi que le montrent des recherches récentes. Peut-on pour autant parler de cognition végétale ? Deux biologistes et un philosophe apporteront des éléments de réponse.
Rencontre animée par Caroline Lachowsky, journaliste scientifique à RFI.
Biographies
Catherine Lenne
Docteure en physiologie végétale, enseignante à l’université Clermont-Auvergne, Catherine Lenne est chercheuse au laboratoire de « Physique et physiologie intégratives de l’arbre en environnement fluctuant » où elle étudie la sensibilité et les réponses des arbres face aux stimulations mécaniques. Très impliquée dans la diffusion de la culture scientifique auprès du grand public, elle a notamment publié aux éditions Belin Dans la peau d’une plante (2014) et Dans la peau d’un arbre (2021).
Jacques Tassin
Chercheur en écologie végétale mais également écrivain et fin connaisseur de l’œuvre de Maurice Genevoix, Jacques Tassin plaide pour une « écologie du désir », qui permettrait aux êtres humains de retrouver les liens vitaux qui les unissent aux plantes et aux arbres. Il a écrit de nombreux ouvrages, parmi lesquels Penser comme un arbre (Odile Jacob, 2018), Pour une écologie du sensible (2020), Maurice Genevoix l’écologiste (2020) et dernièrement, Je crois aux arbres (2021).
Quentin Hiernaux
Philosophe, Quentin Hiernaux enseigne à l’université libre de Bruxelles, où il a soutenu une thèse sur la notion d’individualité dans le monde végétal. Ses travaux concernent le statut de la plante à travers l’histoire de la philosophie et dans l’éthique de l’environnement. Il interroge en particulier la notion d’intelligence végétale dans un ouvrage intitulé Du comportement végétal à l’intelligence des plantes ? (Quae, 2020). On lui doit également une anthologie de textes anciens et modernes réunis sous le titre Philosophie du végétal : botanique, épistémologie, ontologie (Vrin, 2021).
En partenariat avec France Médias Monde et RFI