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Jean le Rond D’Alembert est surtout connu pour son rôle de rédacteur de l’Encyclopédie, et peut-être un peu moins comme mathématicien. Né en 1717 à Paris, des amours illégitimes entre une femme de lettres et un chevalier artilleur, il est abandonné dès sa naissance sur les marches de la chapelle Saint-Jean-le-Rond, ce qui lui valut son prénom, puis retrouvé par son père, qui veillera sur lui sans toutefois le reconnaître. Après de brillantes études, il présente à l’Académie des Sciences de Paris son premier travail mathématique à l’âge de 22 ans. A 24 ans, il est nommé membre adjoint de la section d’Astronomie, et est élu à l’Académie française à 37 ans. Ami de Voltaire, habitué des salons parisiens, il y rencontre Denis Diderot avec qui, en 1747, il entreprend la rédaction de l’Encyclopédie, dont il rédigera de nombreux articles consacrés aux mathématiques, à l’astronomie et à la physique. On lui doit aussi le fameux discours préliminaire, considéré comme le manifeste de la philosophie des Lumières, qui s’inspire des progrès de la science au XVIIe et au XVIIIe siècle pour promouvoir une conception du monde fondée sur la raison. D’Alembert est l’auteur de contributions scientifiques étonnantes par leur variété et leur profondeur ; en mathématiques, on lui doit notamment l’énoncé selon lequel tout polynôme à coefficients complexes possède parmi les nombres complexes un nombre de racines - comptées avec leur multiplicité - exactement égal à son degré, énoncé dont la démonstration complète sera donnée plus tard par Gauss. En mécanique, le principe de conservation de la quantité de mouvement porte son nom, ainsi qu’un célèbre paradoxe en hydrodynamique. En astronomie, il est l’auteur d’un mémoire sur la précession des équinoxes. Il fut également philosophe et théoricien de la musique
Jean le Rond D’Alembert est surtout connu pour son rôle de rédacteur de l’Encyclopédie, et peut-être un peu moins comme mathématicien. Né en 1717 à Paris, des amours illégitimes entre une femme de lettres et un chevalier artilleur, il est abandonné dès sa naissance sur les marches de la chapelle Saint-Jean-le-Rond, ce qui lui valut son prénom, puis retrouvé par son père, qui veillera sur lui sans toutefois le reconnaître. Après de brillantes études, il présente à l’Académie des Sciences de Paris son premier travail mathématique à l’âge de 22 ans. A 24 ans, il est nommé membre adjoint de la section d’Astronomie, et est élu à l’Académie française à 37 ans. Ami de Voltaire, habitué des salons parisiens, il y rencontre Denis Diderot avec qui, en 1747, il entreprend la rédaction de l’Encyclopédie, dont il rédigera de nombreux articles consacrés aux mathématiques, à l’astronomie et à la physique. On lui doit aussi le fameux discours préliminaire, considéré comme le manifeste de la philosophie des Lumières, qui s’inspire des progrès de la science au XVIIe et au XVIIIe siècle pour promouvoir une conception du monde fondée sur la raison. D’Alembert est l’auteur de contributions scientifiques étonnantes par leur variété et leur profondeur ; en mathématiques, on lui doit notamment l’énoncé selon lequel tout polynôme à coefficients complexes possède parmi les nombres complexes un nombre de racines - comptées avec leur multiplicité - exactement égal à son degré, énoncé dont la démonstration complète sera donnée plus tard par Gauss. En mécanique, le principe de conservation de la quantité de mouvement porte son nom, ainsi qu’un célèbre paradoxe en hydrodynamique. En astronomie, il est l’auteur d’un mémoire sur la précession des équinoxes. Il fut également philosophe et théoricien de la musique