14 aoû. 2019
À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF les mardis 24 et 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
Élisée Reclus est un géographe et un anarchiste français de la seconde moitié du XIXe siècle. Après avoir suivi les cours du géographe allemand Carl Ritter, il voyage à Londres, en Irlande, en Louisiane, en Colombie.
À son retour en France en 1857, Elisée Reclus publie de nombreux textes scientifiques inspirés de ses voyages. Il écrit dans ses correspondances : « D’ailleurs voir la terre c’est pour moi l’étudier. La seule étude véritablement sérieuse que je fasse est celle de la géographie, et je crois qu’il vaut beaucoup mieux observer la nature chez elle que de se l’imaginer du fond de son cabinet. Aucune description, aussi belle qu’elle soit, ne peut être vraie, car elle ne peut reproduire la vie du paysage, la fuite de l’eau, le frémissement des feuilles, le chant des oiseaux, le parfum des fleurs, les formes changeantes des nuages pour connaître, il faut voir » [Citation] .
En 1858, il est admis à la Société de géographie de Paris.
Dans son ouvrage De l’action humaine sur la géographie physique : l’homme et la nature (1864), il met en lumière les agissements de l’homme contre le climat : « L’homme, qui par ses travaux peut ainsi troubler l’économie des rivières, dérange également l’harmonie. Sans mentionner l’influence toute locale que les villes exercent en élevant la température et malheureusement aussi en viciant l’atmosphère, il est certain que la destruction des forêts et la mise en culture de vastes étendues ont pour conséquence des modifications appréciables dans les diverses saisons » [Citation].
En 1868-1869, son ouvrage La Terre est publié. Il y décrit des phénomènes physiques, terrestres, météorologiques. Il aborde également le rôle de l’homme dans l’évolution de la nature. De 1875 à 1894, paraissent les dix-neuf volumes de La Nouvelle Géographie universelle : la terre et les hommes. Cette encyclopédie, résultat d’un travail collectif de géographes et de de cartographes, permet de connaître l’avancement des connaissances sur la Terre avec une attention toute particulière portée à la dimension humaine.
Il ne terminera pas L’Homme et la Terre (1905-1908) qu’il considère comme son œuvre majeure. Achevée par son neveu, cette œuvre revient sur l’une des idées majeures du géographe à savoir la forte corrélation entre les agissements des peuples et l’évolution de la planète.