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Personnage aux multiples facettes, écrivain, diplomate, cinéaste, héros de la « France libre », Romain Gary est né le 8 mai 1914 à Wilno, en Lituanie. Il est élevé par une mère qui place en lui de grandes espérances. Il arrive en France, à Nice, à l’âge de 13 ans, fait son droit, s’engage dans l’aviation, rejoint la « France libre » en 1940, termine la guerre comme compagnon de la Libération et commandeur de la Légion d’honneur.
Le succès de son premier roman Education européenne prix des Critiques en 1945, coïncide avec son entrée au Quai d’Orsay. En poste à Sofia, Berne, New York, La Paz, il n’en continue pas moins d’écrire. Les racines du ciel (Prix Goncourt 1956) est une fresque de la vie coloniale en Afrique Equatoriale française. Il quitte la diplomatie en 1961. Après un recueil de nouvelles Gloire à nos illustres pionniers (1962), et un roman humoristique Lady L. (1963), il se lance dans de vastes sagas : La Comédie américaine (Les mangeurs d’étoiles et Adieu Gary Cooper 1969), La danse de Gengis Cohn (1967), La tête coupable (1968), Charge d’âme (1977). Pour Sganarelle (1965), définit, face aux nouvelles théories sa propre doctrine romanesque.
Après la réalisation de deux films : Les oiseaux vont mourir au Pérou (1968) et Kill (1972), il exprime dans Chien blanc (1970) une profession de foi anti-raciste. Gary laisse percer son angoisse du déclin dans Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable (1975) et Clair de femme (1977). Après la fin tragique de la comédienne Jean Seberg, son épouse de 1962 à 1970 un dernier roman Les cerfs volants (1980) précède de peu son suicide.
Nancy Huston
Auteur
Pascal Torrès
Conservateur du patrimoine et historien de l'art
Philippe di Folco
Écrivain, enseignant et scénariste
Julien Roumette
Editeur et directeur de la série « Romain Gary » dans La Revue des lettres modernes
Personnage aux multiples facettes, écrivain, diplomate, cinéaste, héros de la « France libre », Romain Gary est né le 8 mai 1914 à Wilno, en Lituanie. Il est élevé par une mère qui place en lui de grandes espérances. Il arrive en France, à Nice, à l’âge de 13 ans, fait son droit, s’engage dans l’aviation, rejoint la « France libre » en 1940, termine la guerre comme compagnon de la Libération et commandeur de la Légion d’honneur.
Le succès de son premier roman Education européenne prix des Critiques en 1945, coïncide avec son entrée au Quai d’Orsay. En poste à Sofia, Berne, New York, La Paz, il n’en continue pas moins d’écrire. Les racines du ciel (Prix Goncourt 1956) est une fresque de la vie coloniale en Afrique Equatoriale française. Il quitte la diplomatie en 1961. Après un recueil de nouvelles Gloire à nos illustres pionniers (1962), et un roman humoristique Lady L. (1963), il se lance dans de vastes sagas : La Comédie américaine (Les mangeurs d’étoiles et Adieu Gary Cooper 1969), La danse de Gengis Cohn (1967), La tête coupable (1968), Charge d’âme (1977). Pour Sganarelle (1965), définit, face aux nouvelles théories sa propre doctrine romanesque.
Après la réalisation de deux films : Les oiseaux vont mourir au Pérou (1968) et Kill (1972), il exprime dans Chien blanc (1970) une profession de foi anti-raciste. Gary laisse percer son angoisse du déclin dans Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable (1975) et Clair de femme (1977). Après la fin tragique de la comédienne Jean Seberg, son épouse de 1962 à 1970 un dernier roman Les cerfs volants (1980) précède de peu son suicide.