Dans le cadre du cycle de conférences consacré aux célèbres bibliothèques de la Renaissance, cette séance présente la bibliothèque des Visconti-Sforza et d’autres bibliothèques de l’Italie des XIVe et XVe siècles.
La célèbre bibliothèque des ducs de Milan a été fondée au château de Pavie par Galéas II Visconti dans les années 1360. Pétrarque, qui séjournait à l’époque à la cour des Visconti, aurait joué un rôle important dans sa constitution. Elle fut ensuite considérablement enrichie : comptant en 1426 988 manuscrits, elle était la plus riche et la plus prestigieuse bibliothèque des cours princières d’Italie. À l’automne 1499, Louis XII, revendiquant l’héritage de sa grand-mère Valentine Visconti, occupa le Milanais et se rendit à Pavie. Après s’être fait remettre l’inventaire des volumes de la bibliothèque, il s’empara d’environ 400 manuscrits et de deux livres imprimés, qu’il fit transférer au château de Blois. Ils vinrent s’ajouter là aux volumes de la bibliothèque familiale et à ceux des rois aragonais de Naples que Charles VIII avait saisis en 1495.
Pier Luigi Mulas
Professeur d’histoire de l’art moderne, université de Pavie
Dans le cadre du cycle de conférences consacré aux célèbres bibliothèques de la Renaissance, cette séance présente la bibliothèque des Visconti-Sforza et d’autres bibliothèques de l’Italie des XIVe et XVe siècles.
La célèbre bibliothèque des ducs de Milan a été fondée au château de Pavie par Galéas II Visconti dans les années 1360. Pétrarque, qui séjournait à l’époque à la cour des Visconti, aurait joué un rôle important dans sa constitution. Elle fut ensuite considérablement enrichie : comptant en 1426 988 manuscrits, elle était la plus riche et la plus prestigieuse bibliothèque des cours princières d’Italie. À l’automne 1499, Louis XII, revendiquant l’héritage de sa grand-mère Valentine Visconti, occupa le Milanais et se rendit à Pavie. Après s’être fait remettre l’inventaire des volumes de la bibliothèque, il s’empara d’environ 400 manuscrits et de deux livres imprimés, qu’il fit transférer au château de Blois. Ils vinrent s’ajouter là aux volumes de la bibliothèque familiale et à ceux des rois aragonais de Naples que Charles VIII avait saisis en 1495.