En 1832, à la veille de sa mort, Jean-François Champollion remet à son frère aîné le manuscrit d’une grammaire égyptienne dont il affirme qu’elle sera sa carte de visite à la postérité. Comment le déchiffreur des hiéroglyphes est-il parvenu en moins de quinze ans à non seulement déchiffrer les hiéroglyphes, comprendre le fonctionnement de l’écriture pharaonique oubliée depuis plus d’un millénaire mais surtout à rédiger une grammaire et un dictionnaire ? À travers les 88 volumes de notes de la main du savant conservées au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale, Vanessa Desclaux, chargée de collections retrace la méthode de travail de Champollion et la fabrique d’une science en devenir, l’égyptologie.
Vanessa Desclaux
Égyptologue, chargée de collections en préhistoire, histoire ancienne et archéologie à la BnF, Paris
En 1832, à la veille de sa mort, Jean-François Champollion remet à son frère aîné le manuscrit d’une grammaire égyptienne dont il affirme qu’elle sera sa carte de visite à la postérité. Comment le déchiffreur des hiéroglyphes est-il parvenu en moins de quinze ans à non seulement déchiffrer les hiéroglyphes, comprendre le fonctionnement de l’écriture pharaonique oubliée depuis plus d’un millénaire mais surtout à rédiger une grammaire et un dictionnaire ? À travers les 88 volumes de notes de la main du savant conservées au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale, Vanessa Desclaux, chargée de collections retrace la méthode de travail de Champollion et la fabrique d’une science en devenir, l’égyptologie.