Le gai libertinage du mystérieux chevalier de Nerciat
3 juin. 2013 Durée : 1 h 31 min
Autant l’existence d’André-Robert André de Nerciat (1739-1801) est remplie d’obscurités et de zones d’ombre, autant son œuvre est lumineuse, hardie, débordante de vitalité. Sa morale ? Le plaisir n’est jamais un crime mais l’innocente manifestation d’un certain bonheur. Militaire, poète, musicien ayant connu une jeunesse mondaine et vagabonde avant de trouver à s’employer dans deux petites cours allemandes, Nerciat émigre en 1792 et devient agent double au service de diverses puissances étrangères. Remarquable par sa grande inventivité dans les scènes amoureuses, son œuvre romanesque, qui appartient exclusivement au « second rayon » (Le Diable au corps, Les Aphrodites), se caractérise par un charmant mélange de crudité et d’esprit. A commencer par Félicia ou Mes fredaines (1772), confession d’une gaie délurée, vraie « philosophe » du libertinage au féminin.
Autant l’existence d’André-Robert André de Nerciat (1739-1801) est remplie d’obscurités et de zones d’ombre, autant son œuvre est lumineuse, hardie, débordante de vitalité. Sa morale ? Le plaisir n’est jamais un crime mais l’innocente manifestation d’un certain bonheur. Militaire, poète, musicien ayant connu une jeunesse mondaine et vagabonde avant de trouver à s’employer dans deux petites cours allemandes, Nerciat émigre en 1792 et devient agent double au service de diverses puissances étrangères. Remarquable par sa grande inventivité dans les scènes amoureuses, son œuvre romanesque, qui appartient exclusivement au « second rayon » (Le Diable au corps, Les Aphrodites), se caractérise par un charmant mélange de crudité et d’esprit. A commencer par Félicia ou Mes fredaines (1772), confession d’une gaie délurée, vraie « philosophe » du libertinage au féminin.