Le septième jour

Meng Jinghui  a choisi de mettre en scène le roman Le septième jour de l’auteur contemporain Yu Hua : le titre fait référence à une croyance chinoise traditionnelle qui veut qu’un défunt erre pendant sept jours avant de rejoindre sa sépulture définitive, dans un entre-deux hors du monde aux réminiscences dantesques. Dans un entretien au journal La Terrasse, Meng Jinghui explique que cet endroit est «[un] lieu où tous ceux qui n’ont pas de sépulture et ne peuvent donc pas être incinérés, se rassemblent. Il y a aussi tous ceux qui, à leur mort, étaient seuls au monde et qui, comme Yang Fei, portent le deuil d’eux-mêmes. Dans cet entre-deux, certains sont encore dans l’attente et l’espoir d’avoir, comme les nantis, une sépulture et gagner ainsi le repos éternel, mais la plupart s’est fait à l’idée de rester là, parmi les arbres et les herbes.». Le spectacle est donné en chinois sur la scène à ciel ouvert du Cloître des Carmes.

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