La BnF poursuit son cycle de conférences en histoire de l’art avec une troisième édition consacrée à la représentation du corps dans l’art. Cette première séance analyse les chefs-d’œuvre de la peinture galante du XVIIIe siècle.
À bien des égards, le XVIIIe siècle fut le temps de « L’Amour peintre ». En France tout au moins, les représentations des comportements amoureux, galants, chastes ou libertins, connurent un essor remarquable. Ces images, produites par les plus grands artistes ou pour des officines plus obscures mais laborieuses, étaient traversées par des enjeux identitaires variés. Une grammaire des postures y était déployée, alternant, par exemple, la déférence respectueuse du corps galant à l’exposition triomphante de la chair libertine. Les chairs nacrées de Boucher, les soieries couvrantes de Watteau, les images fulgurantes de Fragonard, les vignettes explicites ou « gazées » de Gravelot ou Eisen ont ainsi façonné cette mise en en fiction des corps, tour à complaisante ou réfractaire, en un siècle réputé « libertin ».
La BnF poursuit son cycle de conférences en histoire de l’art avec une troisième édition consacrée à la représentation du corps dans l’art. Cette première séance analyse les chefs-d’œuvre de la peinture galante du XVIIIe siècle.
À bien des égards, le XVIIIe siècle fut le temps de « L’Amour peintre ». En France tout au moins, les représentations des comportements amoureux, galants, chastes ou libertins, connurent un essor remarquable. Ces images, produites par les plus grands artistes ou pour des officines plus obscures mais laborieuses, étaient traversées par des enjeux identitaires variés. Une grammaire des postures y était déployée, alternant, par exemple, la déférence respectueuse du corps galant à l’exposition triomphante de la chair libertine. Les chairs nacrées de Boucher, les soieries couvrantes de Watteau, les images fulgurantes de Fragonard, les vignettes explicites ou « gazées » de Gravelot ou Eisen ont ainsi façonné cette mise en en fiction des corps, tour à complaisante ou réfractaire, en un siècle réputé « libertin ».