À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF les mardis 24 et 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
Entremêlant témoignages, analyses, projections et lectures, une soirée est organisée à la BnF à l’occasion de la parution d’un livre richement illustré, « On jouait, on s’amusait, on chantait ». Paroles et images des enfants d’Izieu, 1943-1944, réalisé conjointement par la Maison d’Izieu et la BnF. Centré sur la vie quotidienne des enfants à Izieu, cet ouvrage accompagne l’exposition Couleurs de l’insouciance à la Maison d’Izieu (du 6 avril au 6 juillet 2022).
Ouverte en mai 1943, sous la direction de Sabine Zlatin, la « colonie des enfants réfugiés de l’Hérault », installée sur les contreforts du Jura, à Izieu, offre en ces temps de guerre un refuge salvateur à de nombreux enfants, juifs pour la plupart. Le 6 avril 1944, sur ordre de Klaus Barbie, la colonie est raflée. Les 44 enfants et 7 adultes arrêtés ce jour-là et déportés vers les camps de la mort laissent derrière eux lettres, photos, carnets, dessins… Autant de traces du quotidien partagé, rassemblées après le drame par Sabine Zlatin. En 1993, elle choisit de les donner à la Bibliothèque nationale de France.
Au cours de cette soirée, il est question de l’extraordinaire aventure humaine qu’a été la maison d’Izieu, des difficultés de la vie quotidienne, mais aussi des moments de joie, de créativité, de complicité et d’insouciance qui ont précédé la tragédie. Il s’agit également de montrer comment, après ce jour funeste, les documents ont été récupérés et conservés, et comment s’est construite au cours des décennies suivantes l’entreprise mémorielle que Sabine Zlatin avait projetée d’emblée : que la Maison d’Izieu ne devienne pas un mausolée, mais un lieu de vie qui entretienne la mémoire des enfants.
En partenariat avec la Maison mémorial d’Izieu
Soirée animée par Richard Schittly
Lectures par Pauline Jambet