En écho aux Jeux olympiques et paralympiques d’Été 2024 organisés par Paris, la BnF consacre son cycle annuel « De la fouille à l’écriture de l’histoire » à l’archéologie du sport. Cette séance s’intéresse aux différents jeux nord-amérindiens.
Comme toutes les civilisations de l’oral, les Nord-Amérindiens n’ont laissé que peu de traces de leurs pratiques ludo-sportives. Contrairement à leurs voisins mésoaméricains, il existe très peu de vestiges archéologiques comme les statuettes de joueurs en terre cuite, les peintures sur les récipients, les bas-reliefs en pierre ou les terrains de jeu de balle précolombiens. L’histoire des jeux sportifs natifs remonte à plus de 30 000 ans et les rares vestiges paléo-amérindiens en matière de jeu sont limités au bassin mississippien. Les premières traces sont matérialisées par des pierres de chunkey datant du XIe siècle. La première illustration d’un bâton de jeu de crosse remonte elle à 1790 et la plus vieille pièce de musée date seulement des années 1820.
C’est à partir de ces quelques repères archéologiques mais aussi et surtout des écrits des explorateurs, administrateurs coloniaux, militaires, missionnaires franciscains et jésuites, marchands et anthropologues, qu’il est possible d’effectuer l’analyse de ces jeux sportifs autochtones et de mieux comprendre combien ces nombreuses et originales productions ludiques sont la vivante illustration des mœurs d’une époque et des valeurs communautaires.
En écho aux Jeux olympiques et paralympiques d’Été 2024 organisés par Paris, la BnF consacre son cycle annuel « De la fouille à l’écriture de l’histoire » à l’archéologie du sport. Cette séance s’intéresse aux différents jeux nord-amérindiens.
Comme toutes les civilisations de l’oral, les Nord-Amérindiens n’ont laissé que peu de traces de leurs pratiques ludo-sportives. Contrairement à leurs voisins mésoaméricains, il existe très peu de vestiges archéologiques comme les statuettes de joueurs en terre cuite, les peintures sur les récipients, les bas-reliefs en pierre ou les terrains de jeu de balle précolombiens. L’histoire des jeux sportifs natifs remonte à plus de 30 000 ans et les rares vestiges paléo-amérindiens en matière de jeu sont limités au bassin mississippien. Les premières traces sont matérialisées par des pierres de chunkey datant du XIe siècle. La première illustration d’un bâton de jeu de crosse remonte elle à 1790 et la plus vieille pièce de musée date seulement des années 1820.
C’est à partir de ces quelques repères archéologiques mais aussi et surtout des écrits des explorateurs, administrateurs coloniaux, militaires, missionnaires franciscains et jésuites, marchands et anthropologues, qu’il est possible d’effectuer l’analyse de ces jeux sportifs autochtones et de mieux comprendre combien ces nombreuses et originales productions ludiques sont la vivante illustration des mœurs d’une époque et des valeurs communautaires.