Les studios indépendants des années 1960 aux années 1980
10 mar. 2022 Durée : 1 h 28 min
À l’occasion de la parution de l’ouvrage de Manuel Jacquinet, Studios de légende en France, que sont devenus nos Abbey Road français ?, une demi-journée d’étude retrace l’histoire des studios d’enregistrement en France.
Jusqu’au début des années 1960, les grandes sociétés discographiques françaises que sont Pathé (studio à Boulogne-Billancourt), Vogue (studio Hauteville), Barclay (studio Hoche) ou encore Philips (studio Blanqui) possédaient leur propre studio d’enregistrement, leur structure de distribution et parfois leur propre usine de pressage. Au tournant des années 1950/1960, les premiers studios d’enregistrement dits « indépendants », gérés et conçus par des ingénieurs du son, vont voir le jour. Au-delà des artistes et groupes français, ils accueillent, surtout à partir de la fin des années 1960, les grands noms de la scène internationale : Pink Floyd, David Bowie, The Cure, Prince, les Rolling Stones, et plus récemment Lady Gaga, Eminem ou encore Arcade Fire, ont défilé dans ces lieux secrets où sont réalisés les succès d’hier et d’aujourd’hui.
D’abord parisiens (Europa Sonor et Davout), les studios d’enregistrement indépendants s’éloignent de la capitale pour devenir « résidentiels » : les studios d’Hérouville, Miraval, Super Bear, Venus. Certains d’entre eux participent à l’éclosion de scènes locales, comme ce fut le cas notamment à Toulouse (studios Condorcet et studio Polygone) avec l’émergence d’artistes tels que Gold, Francis Cabrel, Art Mengo ou encore Jean-Pierre Mader.
Claude Ermelin
Ingénieur du son à Europa Sonor et aux studios Davout
À l’occasion de la parution de l’ouvrage de Manuel Jacquinet, Studios de légende en France, que sont devenus nos Abbey Road français ?, une demi-journée d’étude retrace l’histoire des studios d’enregistrement en France.
Jusqu’au début des années 1960, les grandes sociétés discographiques françaises que sont Pathé (studio à Boulogne-Billancourt), Vogue (studio Hauteville), Barclay (studio Hoche) ou encore Philips (studio Blanqui) possédaient leur propre studio d’enregistrement, leur structure de distribution et parfois leur propre usine de pressage. Au tournant des années 1950/1960, les premiers studios d’enregistrement dits « indépendants », gérés et conçus par des ingénieurs du son, vont voir le jour. Au-delà des artistes et groupes français, ils accueillent, surtout à partir de la fin des années 1960, les grands noms de la scène internationale : Pink Floyd, David Bowie, The Cure, Prince, les Rolling Stones, et plus récemment Lady Gaga, Eminem ou encore Arcade Fire, ont défilé dans ces lieux secrets où sont réalisés les succès d’hier et d’aujourd’hui.
D’abord parisiens (Europa Sonor et Davout), les studios d’enregistrement indépendants s’éloignent de la capitale pour devenir « résidentiels » : les studios d’Hérouville, Miraval, Super Bear, Venus. Certains d’entre eux participent à l’éclosion de scènes locales, comme ce fut le cas notamment à Toulouse (studios Condorcet et studio Polygone) avec l’émergence d’artistes tels que Gold, Francis Cabrel, Art Mengo ou encore Jean-Pierre Mader.