27 mar. 2019
À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF le mardi 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés le mercredi 1er janvier.
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Quand La Princesse de Clèves parut en 1678, son succès était déjà assuré par la rumeur. Mme de Sévigné en disait notamment le plus grand bien, dès avant sa publication : « La princesse de Clèves […] ne sera pas de sitôt oubliée. » La principale gazette de cour, Le Mercure galant en fit l’écho, invitant les lecteurs à donner leur sentiment sur les qualités de l’intrigue et sur la vraisemblance de la conduite amoureuse qui en forme le récit. Seul le nom de Mme de La Fayette fut tenu en discrétion, tant la profession d’écrivain eût paru contraire à sa condition nobiliaire. Et si Mme de La Fayette n’avoua jamais être l’auteur du roman, elle consentit néanmoins à en faire la critique, estimant qu’il était « une parfaite imitation de la cour et de la manière dont on y vit ». La comtesse de Verrue, qui incarnait cet esprit de cour, en possédait deux exemplaires au sein de ses riches collections : une édition récente de 1719, qu’elle gardait dans son hôtel à Paris, et l’édition originale, conservé dans sa campagne à Meudon, comme l’indique ici la reliure à ses armes.