Deux jeunes amants voient leur avenir s’assombrir : lui est sans le sou, quant à elle, elle est promise en mariage à un certain Raoul, seigneur d’une grande richesse. Déjà les amants empruntent le chemin du renoncement et du dépit amoureux. Mais tout change lorsqu’on découvre que ce Raoul a une façon bien personnelle de décourager la curiosité de ses épouses…
La Barbe-Bleue fut écrit à la fin du XVIIe siècle par Charles Perrault. La première version connue est un manuscrit illustré, Les Contes de ma Mère l’Oye, paru en 1695. La version de Grétry et Sedaine (1789) est inédite depuis sa création. Dans les années 1780, Barbe bleue est plusieurs fois porté à la scène, comme si le personnage exerçait une fascination particulière en ces temps où rien ne laisse présager la Révolution. Grétry et Sedaine sont les seuls à remporter un grand succès : leur Barbe bleue repose sur une intrigue très théâtralisée, où les jeux d’entrées et sorties, les déguisements, les revers de fortune et les amours secrètes ajoutent des péripéties propres à susciter l’intérêt du spectateur. Côté musical, la musique dramatique de Grétry soutient le suspens et enrichit considérablement l’expression de l’émotion. Dans un décor épuré, les personnages sont dépouillés, réduits à leur essence. Cette réduction n’est pourtant ni quantitative ni qualitative, elle ne cherche qu’à souligner l’incroyable force avec laquelle les conséquences de leurs actions les frapperont. Les personnages ne sont cependant pas jugés, aussi définis et encadrés que semble leur portrait dans le livret, chacun bourreau et victime de soi-même.
Par l’ensemble Les Monts du Reuil.
Direction Musicale : Pauline Warnier, Hélène Clerc-Murgier
Mise en scène : Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola
Deux jeunes amants voient leur avenir s’assombrir : lui est sans le sou, quant à elle, elle est promise en mariage à un certain Raoul, seigneur d’une grande richesse. Déjà les amants empruntent le chemin du renoncement et du dépit amoureux. Mais tout change lorsqu’on découvre que ce Raoul a une façon bien personnelle de décourager la curiosité de ses épouses…
La Barbe-Bleue fut écrit à la fin du XVIIe siècle par Charles Perrault. La première version connue est un manuscrit illustré, Les Contes de ma Mère l’Oye, paru en 1695. La version de Grétry et Sedaine (1789) est inédite depuis sa création. Dans les années 1780, Barbe bleue est plusieurs fois porté à la scène, comme si le personnage exerçait une fascination particulière en ces temps où rien ne laisse présager la Révolution. Grétry et Sedaine sont les seuls à remporter un grand succès : leur Barbe bleue repose sur une intrigue très théâtralisée, où les jeux d’entrées et sorties, les déguisements, les revers de fortune et les amours secrètes ajoutent des péripéties propres à susciter l’intérêt du spectateur. Côté musical, la musique dramatique de Grétry soutient le suspens et enrichit considérablement l’expression de l’émotion. Dans un décor épuré, les personnages sont dépouillés, réduits à leur essence. Cette réduction n’est pourtant ni quantitative ni qualitative, elle ne cherche qu’à souligner l’incroyable force avec laquelle les conséquences de leurs actions les frapperont. Les personnages ne sont cependant pas jugés, aussi définis et encadrés que semble leur portrait dans le livret, chacun bourreau et victime de soi-même.
Par l’ensemble Les Monts du Reuil.
Direction Musicale : Pauline Warnier, Hélène Clerc-Murgier
Mise en scène : Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola