L’édition 2016 du Schéma numérique suggérait à quel point le recours au numérique était inscrit dans le quotidien de la BnF quand il s’agissait de signaler les documents et de décliner les problématiques liées à leur conservation : l’enjeu, en matière de développement numérique, se situait davantage du côté de la médiation et des services à destination des publics.
2020 confirme l’avènement d’une ère de réseaux : les professionnels sont immergés dans un environnement numérique, disposent d’outils numériques avec lesquels et grâce auxquels ils interagissent. Dès lors, le numérique se pense en termes de relations :
Dans ce contexte, la BnF place son action sous le signe de l’ouverture et de la mutualisation. Elle a réalisé l’ouverture de ses données et engagé celle de ses infrastructures dans les années 2010 (en particulier à travers son offre de tiers archivage et Gallica marque blanche). Il s’agit d’aller au-delà de cet élan, en pensant les outils et les infrastructures numériques de la Bibliothèque comme ouverts par essence, et en utilisant ses richesses pour expérimenter des solutions avec d’autres interlocuteurs.
Ce principe s’applique aussi en interne. Par exemple, l’urbanisation des applications relève du même souci de cohérence et de sobriété générales.
La vision proposée par le Schéma numérique a choisi de mettre l’accent sur cinq points, qui renvoient aux missions fondatrices de la BnF et à sa position d’acteur public responsable, notamment en matière de traitement des données, de diffusion de l’information, de respect de la vie privée, et de développement durable.
