- Le souci écologique, une préoccupation ancienne
Alexandre de Humboldt
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- Recueil d’observations de zoologie et d’anatomie comparée, faites dans l’Océan Atlantique, dans l’intérieur du Nouveau Continent et dans la Mer du Sud, pendant les années 1799, 1800, 1801, 1802 et 1803 Alexandre de Humboldt et Aimée Bonpland. Paris, F. Schoell et G. Dufour. [puis] J. Smith. 2 vol. (Vol. 1 / Vol. 2)
Essai sur la géographie des plantes : accompagné d’un tableau physique des régions équinoxiales, fondé sur des mesures exécutées, depuis le dixième degré de latitude boréale jusqu’au dixième degré de latitude australe, pendant les années 1799, 1800, 1801, 1802 et 1803 Alexandre de Humboldt et Aimée Bonpland. [Reprod.] Leiden, IDC, [19??]
Examen critique de l’histoire de la géographie du Nouveau continent et des progrès de l’astronomie nautique aux XVe et XVIe sièclesAlexandre de Humboldt. Paris, Gide, 1836-1839 (5 tomes)
Correspondance scientifique et littéraire Alexandre de Humboldt ; recueillie, publiée et précédée d’une notice et d’une introduction, par M. de La Roquette. Paris, E. Ducrocq, 1865
Cartes et figures du mondeBibliothèque nationale de France (01/2019)
Alexandre de Humboldt (1769-1859) est à la fois naturaliste, géographe et explorateur. Ses premiers travaux le mènent vers la zoologie, mais surtout la botanique. Sa première œuvre de géographe, l’Essai sur la géographie des plantes (1805) naît de ses recherches en botanique. Il commence à s’interroger sur les phénomènes de localisation, de répartition et de déplacement des espèces.
Grand voyageur, il se lance dans de longues expéditions naturalistes. Ainsi, il parcourt entre 1799 et 1804, en compagnie du botaniste Aimé Bonpland, les Amériques et les Antilles. Il explore également une grande partie de l’Europe et de l’Asie. En 1829, il découvre l’empire russe. Il n’aura de cesse de comparer, de connecter les lieux avec les phénomènes qu’il étudie. Il écrit dans Cosmos : essai d’une description physique du monde (1855-1859) : « Dans chaque époque, il y a des esprits faibles disposés à croire complaisamment que l’humanité est arrivée à l’apogée de son développement intellectuel. Ils oublient que, par l’effet de la liaison intime qui unit tous les phénomènes de la nature, le champ s’élargit et mesura que l’on avance, et que la limite qui le borde l’horizon recule incessamment devant l’observateur » [Citation].