La BnF poursuit son travail de synthèse des recherches et des fouilles françaises en cours avec une nouvelle édition de son cycle de conférences dédiée à l’archéologie de la France. Cette séance s’intéresse aux déchets au début du XXe siècle, témoins d’une société de consommation en développement.
À Vénissieux (Rhône), une fouille archéologique menée par une équipe de l’Inrap en 2015, a mis au jour un vaste dépotoir daté des années 1927-1930 comblant le fossé d’une fortification de la fin du XIXe siècle. Les rejets témoignent d’un tri sélectif des déchets, en lien avec les méthodes mises en œuvre à la fin du XIXe siècle à Lyon et préconisées par les hygiénistes. Les milliers objets exhumés dans le dépotoir sont l’illustration de la vie domestique (cuisine, alimentation, boisson, manières de table, jeu, hygiène, santé…), artistique (Art-Déco, Japonisme), spirituelle (piété et culte domestique), commerciale (brasseries lyonnaises, restaurants, pharmacies…) ou économique (commerce et industrie).
L’étude de cet ensemble singulier permet d’avoir une approche à la fois sociale, culturelle et économique d’une société de consommation en plein développement. Ils constituent de véritables morceaux choisis du quotidien en Lyonnais pendant, notamment, les Années folles.
Introduction par Pauline Darleguy, chargée de collection préhistoire, histoire ancienne et archéologie
La BnF poursuit son travail de synthèse des recherches et des fouilles françaises en cours avec une nouvelle édition de son cycle de conférences dédiée à l’archéologie de la France. Cette séance s’intéresse aux déchets au début du XXe siècle, témoins d’une société de consommation en développement.
À Vénissieux (Rhône), une fouille archéologique menée par une équipe de l’Inrap en 2015, a mis au jour un vaste dépotoir daté des années 1927-1930 comblant le fossé d’une fortification de la fin du XIXe siècle. Les rejets témoignent d’un tri sélectif des déchets, en lien avec les méthodes mises en œuvre à la fin du XIXe siècle à Lyon et préconisées par les hygiénistes. Les milliers objets exhumés dans le dépotoir sont l’illustration de la vie domestique (cuisine, alimentation, boisson, manières de table, jeu, hygiène, santé…), artistique (Art-Déco, Japonisme), spirituelle (piété et culte domestique), commerciale (brasseries lyonnaises, restaurants, pharmacies…) ou économique (commerce et industrie).
L’étude de cet ensemble singulier permet d’avoir une approche à la fois sociale, culturelle et économique d’une société de consommation en plein développement. Ils constituent de véritables morceaux choisis du quotidien en Lyonnais pendant, notamment, les Années folles.
Introduction par Pauline Darleguy, chargée de collection préhistoire, histoire ancienne et archéologie