Nadia Maïzi
Directrice du Centre de mathématiques appliquées de Mines ParisTech
Demain, la vie : la science peut-elle nous donner des raisons d’espérer ?
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Directrice du Centre de mathématiques appliquées de Mines ParisTech
Ingénieur de recherche à AgroParisTech
Historien des sciences (CNRS)
Réchauffement climatique, déclin de la biodiversité, appauvrissement des ressources naturelles, émergence de nouveaux pathogènes… les désordres qu’entraîne l’impact des activités humaines sur la biosphère sont multiples. De plus en plus nombreux sont les scientifiques qui alertent l’opinion publique et les décideurs politiques quant à l’ampleur et l’accélération de cette crise écologique globale. Les réponses à apporter sont pour une bonne part de nature politique mais que peut-on espérer du côté de la science elle-même ? L’état des connaissances actuelles et les moyens mis à disposition de la recherche peuvent-ils nous incliner à un certain optimisme ? Suffit-il d’avoir confiance dans le génie inventif de l’humanité et la puissance de la technologie ? La prospective, cette discipline qui s’efforce d’élaborer des scénarios pour le futur, nous permet-elle d’y voir plus clair et de définir les stratégies à mettre en place pour préserver ou rétablir les grands équilibres écosystémiques ? En un mot, la science peut-elle nous donner des raisons d’espérer ?
Nadia Maïzi est professeure à MINES ParisTech où elle dirige le Centre de mathématiques appliquées. Elle est également titulaire de la Chaire ParisTech « Modélisation prospective au service du développement durable » qu’elle a co-fondée en 2008 avec Jean-Charles Hourcade (Ecole des Ponts) et qui a pour ambition de développer des outils de modélisation prospective sur les enjeux du développement durable afin de faciliter la prise de décision dans les domaines de l’énergie, du climat et du développement industriel. Elle a également contribué, comme auteure principale, au 6e rapport du GIEC.
Elle a notamment publié, aux Presses de l’Ecole des Mines, Carbone et Prospective (2009), Eau et Energie : des destins croisés (2010) et Smart grids : au-delà du concept, comment rendre les réseaux plus intelligents (2012).
Benoît Labbouz, docteur en sciences de l’environnement, est ingénieur de recherche à AgroParisTech. Il s’intéresse aux liens entre environnement et agriculture. Il a soutenu une thèse autour de la question : « Comment nourrir toute la planète sans abîmer l’environnement ? ». Ses recherches actuelles se situent à la croisée des études de prospective (« future studies ») et des sciences de gestion de l’environnement. Elles visent à analyser et améliorer l’impact de la prospective sur les stratégies mises en place par les acteurs de l’environnement.
Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences et des techniques, chercheur au CNRS (Centre Alexandre Koyré de l’EHESS). Ses travaux portent sur l’histoire environnementale, les savoirs climatiques et la notion d’anthropocène. Il rédige une chronique régulière dans le journal Le Monde.
Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages dont L’apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Seuil, 2012), L’Événement Anthropocène. La Terre, l’histoire et nous (Seuil, 2013) et Les Révoltes du ciel. Une histoire du changement climatique XVe-XXe siècles (Seuil, 2020).
En partenariat avec France Média Monde