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Doit-on considérer que l’histoire des sciences n’est qu’une suite de ruptures épistémologiques ou un continuum de révolutions générées par de nouvelles idées, de nouvelles découvertes, de nouvelles interprétations ? Faite selon Gaston Bachelard de coupures épistémologiques, puis selon Thomas Kuhn de paradigmes, l’histoire des sciences n’est jamais lisse. Comment dès lors penser, expliquer ce qu’est une révolution scientifique ? Quel est le rôle de l’institution culturelle et de ses médiateurs pour en faire comprendre les enjeux ? Comment définir le progrès scientifique académique et le jeu de toutes les innovations qui s’ensuivent ? Sera-t-il possible dans nos interrogations d’envisager les liens qui existent entre révolution politique, sciences et société ? De la même manière, peut-on contourner les questions éthiques soulevées par l’avancée gigantesque de ces sciences et l’immense développement des technologies ?
Stéphane Deligeorges
Journaliste scientifique, philosophe
Explorer cette thématique : Sciences en révolutions
Doit-on considérer que l’histoire des sciences n’est qu’une suite de ruptures épistémologiques ou un continuum de révolutions générées par de nouvelles idées, de nouvelles découvertes, de nouvelles interprétations ? Faite selon Gaston Bachelard de coupures épistémologiques, puis selon Thomas Kuhn de paradigmes, l’histoire des sciences n’est jamais lisse. Comment dès lors penser, expliquer ce qu’est une révolution scientifique ? Quel est le rôle de l’institution culturelle et de ses médiateurs pour en faire comprendre les enjeux ? Comment définir le progrès scientifique académique et le jeu de toutes les innovations qui s’ensuivent ? Sera-t-il possible dans nos interrogations d’envisager les liens qui existent entre révolution politique, sciences et société ? De la même manière, peut-on contourner les questions éthiques soulevées par l’avancée gigantesque de ces sciences et l’immense développement des technologies ?