Les fouilles de fortins du désert oriental en Égypte
22 nov. 2017 Durée : 1 h 4 min
Créée en 1994 par Hélène Cuvigny, la mission archéologique française du désert Oriental explore une région en marge de l’Égypte, située à l’interface entre la vallée du Nil et la mer Rouge. Le but de la mission est d’étudier l’occupation humaine du désert Oriental, l’exploitation de ses ressources, le développement de ses infrastructures (routes, fortins, stations) aux époques ptolémaïque (331-30 av. J.-C.) et romaine (30 av. J.-C.-IVes. ap. J.-C.), en se concentrant d’une part sur l’exploitation des carrières et mines de la région, et d’autre part sur l’aménagement et la surveillance des grandes pistes caravanières qui traversaient le désert jusqu’aux ports de Bérénice et Myos Hormos. Une dizaine de forts, extrêmement bien préservés, ont été explorés. Ils ont livré un matériel exceptionnel, dont plusieurs milliers d’ostraca. Ces découvertes renseignent l’historien sur la vie quotidienne de la petite société des fortins, qui ont accueilli une population mêlée et complexe, composée de soldats et de civils, de femmes et d’hommes, et même d’enfants, d’origine très diverses.
Bérengère Redon
Chargée de recherche au CNRS, UMR 5189 HiSoMA (Histoire et Sources des Mondes Antiques), directrice de la MAFDO.
Explorer cette thématique : Archéologie de la guerre : de la fouille à l'écriture de l'histoire
Créée en 1994 par Hélène Cuvigny, la mission archéologique française du désert Oriental explore une région en marge de l’Égypte, située à l’interface entre la vallée du Nil et la mer Rouge. Le but de la mission est d’étudier l’occupation humaine du désert Oriental, l’exploitation de ses ressources, le développement de ses infrastructures (routes, fortins, stations) aux époques ptolémaïque (331-30 av. J.-C.) et romaine (30 av. J.-C.-IVes. ap. J.-C.), en se concentrant d’une part sur l’exploitation des carrières et mines de la région, et d’autre part sur l’aménagement et la surveillance des grandes pistes caravanières qui traversaient le désert jusqu’aux ports de Bérénice et Myos Hormos. Une dizaine de forts, extrêmement bien préservés, ont été explorés. Ils ont livré un matériel exceptionnel, dont plusieurs milliers d’ostraca. Ces découvertes renseignent l’historien sur la vie quotidienne de la petite société des fortins, qui ont accueilli une population mêlée et complexe, composée de soldats et de civils, de femmes et d’hommes, et même d’enfants, d’origine très diverses.