Trois contributions à l’archéologie du camp de Drancy
11 avr. 2018 Durée : 78 min
Le classement au titre des Monuments historiques (2001) puis la première restauration engagée ont beaucoup renforcé le temps dédié à la cité de la Muette, théâtre du camp de Drancy entre 1941 et 1944. En 2009, un important corpus de graffiti d’internés fut mis au jour. Sa valorisation fut en partie articulée à un projet plus vaste de mise en réseau des lieux d’histoire de la Déportation du département. La médiation de celui-ci permit une redécouverte : l’œuvre d’un interné connu par quelques estampes constituant, en fait, un ensemble cohérent et majeur. Dessinateur mais aussi écrivain, Georges Horan-Koiransky fut, enfin, un témoin clé documentant d’une façon unique le lieu de départ des convois de déportation en gare du Bourget-Drancy, ultime sujet de recherches autour de ce site primordial de la persécution des Juifs de France.
Benoît Pouvreau
Chercheur au Service du patrimoine culturel, Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.
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Le classement au titre des Monuments historiques (2001) puis la première restauration engagée ont beaucoup renforcé le temps dédié à la cité de la Muette, théâtre du camp de Drancy entre 1941 et 1944. En 2009, un important corpus de graffiti d’internés fut mis au jour. Sa valorisation fut en partie articulée à un projet plus vaste de mise en réseau des lieux d’histoire de la Déportation du département. La médiation de celui-ci permit une redécouverte : l’œuvre d’un interné connu par quelques estampes constituant, en fait, un ensemble cohérent et majeur. Dessinateur mais aussi écrivain, Georges Horan-Koiransky fut, enfin, un témoin clé documentant d’une façon unique le lieu de départ des convois de déportation en gare du Bourget-Drancy, ultime sujet de recherches autour de ce site primordial de la persécution des Juifs de France.