Du Ve siècle à la fin du Ier siècle avant J.-C., de l’Afrique du Nord à la Judée en passant par la Sicile, l’Italie, la Grèce et l’Asie Mineure, des milliers de guerriers celtes ont été recrutés par les Carthaginois et les Grecs. Guerriers étrangers, motivés par l’appât du gain et la recherche de terres où s’installer, les Celtes essaimèrent sur tous les fronts où leur savoir-faire technique et leur bravoure paraissaient indispensables. L’objet de cette conférence est de déconstruire le mythe du mercenariat celtique tel qu’il nous est donné à lire à travers les poncifs des auteurs gréco-latins, souvent repris et amplifiés par les modernes. Un retour critique aux sources antiques permet d’en présenter une autre image en cherchant notamment à toujours distinguer les statuts - mercenaire ou auxiliaire – derrière les dénominations.
Luc Baray
Directeur de recherche au CNRS, membre de l'UMR 6298 ArTeHiS (Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés)
Explorer cette thématique : Archéologie de la guerre : de la fouille à l'écriture de l'histoire
Du Ve siècle à la fin du Ier siècle avant J.-C., de l’Afrique du Nord à la Judée en passant par la Sicile, l’Italie, la Grèce et l’Asie Mineure, des milliers de guerriers celtes ont été recrutés par les Carthaginois et les Grecs. Guerriers étrangers, motivés par l’appât du gain et la recherche de terres où s’installer, les Celtes essaimèrent sur tous les fronts où leur savoir-faire technique et leur bravoure paraissaient indispensables. L’objet de cette conférence est de déconstruire le mythe du mercenariat celtique tel qu’il nous est donné à lire à travers les poncifs des auteurs gréco-latins, souvent repris et amplifiés par les modernes. Un retour critique aux sources antiques permet d’en présenter une autre image en cherchant notamment à toujours distinguer les statuts - mercenaire ou auxiliaire – derrière les dénominations.