Visages de l’exploration au XIXe, du mythe à l’histoire - Couples et binômes
Parfois dans un couple d’explorateurs, l’un est resté dans l’ombre de l’autre ou oublié.
En 1895, la jeune Octavie Coudreau accompagne son mari en Amazonie. Henri Coudreau s’était fait connaître par plusieurs expéditions en Guyane dans les bassins des fleuves Maroni et Oyapock. Ils mènent tous deux, pendant quatre ans, des explorations visant à établir une cartographie précise des affluents de l’Amazone (Tapajos, Xingu, Tocantins…). Octavie pratique la photographie et s’initie au maniement des instruments scientifiques. À la mort de son mari, en 1899, elle décide de poursuivre l’entreprise et, durant sept ans, conduit plusieurs missions dont elle tire des récits de voyage illustrés de ses photographies, accompagnés de cartes précises des fleuves suivis. De veuve éplorée, justifiant ses expéditions par la recherche des restes de son mari, elle devient exploratrice à part entière, se prêtant au jeu de l’aventure, des rencontres, dressant des cartes, sans cacher les moments d’ennui et de désespoir. Elle n’hésite pas, dans ses récits, à ériger son statut d’exploratrice en profession, se disant « devenue captive de cette vie sauvage qu’(elle) aime ».
Visages de l’exploration au XIXe, du mythe à l’histoire - Couples et binômes
Parfois dans un couple d’explorateurs, l’un est resté dans l’ombre de l’autre ou oublié.
En 1895, la jeune Octavie Coudreau accompagne son mari en Amazonie. Henri Coudreau s’était fait connaître par plusieurs expéditions en Guyane dans les bassins des fleuves Maroni et Oyapock. Ils mènent tous deux, pendant quatre ans, des explorations visant à établir une cartographie précise des affluents de l’Amazone (Tapajos, Xingu, Tocantins…). Octavie pratique la photographie et s’initie au maniement des instruments scientifiques. À la mort de son mari, en 1899, elle décide de poursuivre l’entreprise et, durant sept ans, conduit plusieurs missions dont elle tire des récits de voyage illustrés de ses photographies, accompagnés de cartes précises des fleuves suivis. De veuve éplorée, justifiant ses expéditions par la recherche des restes de son mari, elle devient exploratrice à part entière, se prêtant au jeu de l’aventure, des rencontres, dressant des cartes, sans cacher les moments d’ennui et de désespoir. Elle n’hésite pas, dans ses récits, à ériger son statut d’exploratrice en profession, se disant « devenue captive de cette vie sauvage qu’(elle) aime ».