Sociabilité et représentation : fêtes publiques et salons dans la Rome du XVIIIe siècle
15 jan. 2021 Durée : 1 h 30 min
La fête est une obligation à Rome, cité cosmopolite où tout est représentation. Elle sert la communication des commanditaires, souvent l’ambassadeur qui montre l’exercice du service du roi. Les artistes utilisent les modèles romains avec des signes identitaires nationaux. La conférence, à partir des sources écrites et figurées, propose un parcours en images des initiatives croisées des ambassadeurs – Entrée officielle et célébrations dynastiques, spectacles théâtraux, musicaux et pyrotechniques. Concurrence et émulation entre les États s’expriment sur la scène romaine. Dans la seconde moitié du siècle, la fête publique est éclipsée par la fête privée. Une nouvelle sociabilité s’épanouit dans les salons souvent tenus par des femmes, même si des fêtes publiques continuent.
Martine Boiteux
Historienne, École des hautes études en sciences sociales / École française de Rome
La fête est une obligation à Rome, cité cosmopolite où tout est représentation. Elle sert la communication des commanditaires, souvent l’ambassadeur qui montre l’exercice du service du roi. Les artistes utilisent les modèles romains avec des signes identitaires nationaux. La conférence, à partir des sources écrites et figurées, propose un parcours en images des initiatives croisées des ambassadeurs – Entrée officielle et célébrations dynastiques, spectacles théâtraux, musicaux et pyrotechniques. Concurrence et émulation entre les États s’expriment sur la scène romaine. Dans la seconde moitié du siècle, la fête publique est éclipsée par la fête privée. Une nouvelle sociabilité s’épanouit dans les salons souvent tenus par des femmes, même si des fêtes publiques continuent.