Annulé – La sixième édition du cycle de conférences « De la fouille à l’écriture de l’Histoire » s’attache cette année à l’archéologie des ports. La première séance propose de découvrir la batellerie portuaire d’époque romaine à partir des épaves de Fiumicino, Naples, Marseille et Toulon.
Par Pierre Poveda et Giulia Boetto, CNRS
Depuis le début du siècle dernier, l’archéologie navale antique méditerranéenne a été marquée par la découverte de vestiges d’embarcations bien particulières en liaison avec le fonctionnement des ports. Cette batellerie très diversifiée n’était jusqu’alors pas représentée parmi les nombreux exemples d’épaves de voiliers de transport découverts par les archéologues sous-marins.
C’est grâce aux nombreux chantiers d’archéologie préventive réalisés en milieu urbain, dans des anciens bassins portuaires enterrés que nous avons pu étudier un ensemble hétéroclite comprenant des allèges, des gabares, des remorqueurs, des annexes et autres barques de service.
À partir des vestiges jusqu’aux restitutions des formes et des structures, cette séance est l’occasion de découvrir les caractéristiques d’une dizaine d’embarcations découvertes dans quatre ports du bassin occidental de la Méditerranée.