15 juin. 2022
À noter : fermeture anticipée à 15 h de tous les sites de la BnF les mardis 24 et 31 décembre.
Pour rappel, tous les sites de la BnF sont fermés les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
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Visages de l’exploration au XIXe, du mythe à l’histoire - Couples et binômes
Parfois dans un couple d’explorateurs, l’un est resté dans l’ombre de l’autre ou oublié. Amélie Bel (1859-19..), institutrice et artiste-peintre, épouse en 1889 l’ingénieur Jean-Marc Bel (1855-1930), avec qui elle va mener une vie d’exploratrice. En 1890 et 1893, elle l’accompagne au Transvaal (Afrique du Sud) puis au Siam (actuelle Thaïlande) d’où elle rapporte pour le Muséum d’histoire naturelle de Paris des animaux vivants et une collection de 26 crânes humains. En 1896, elle repart pour le Laos et l’Annam (actuel Viet-Nam), toujours en compagnie de son mari. « Sa présence facilite à la mission sa pénétration parmi ces peuplades ombrageuses, voyant dans la présence d’une femme un gage de sentiments pacifiques », dira le rapport officiel. Elle devient membre de la Société de géographie en 1906, année où elle accompagne son mari dans une mission au Congo français. Considérée comme la première européenne à visiter le pays des Badondo au Moyen-Congo, elle collecte à nouveau de nombreux spécimens d’histoire naturelle, et, en contact avec les populations des régions traversées, échange ou achète des objets dans les villages, sur les marchés, comme en témoignent les photographies de l’album de la mission et ces bracelets présentés en vitrine, issus des collections du musée du Quai Branly.